Parkings à CASSIS
Le Conseil municipal du lundi 27 février (cf. La Provence) aura été celui du renoncement de la majorité municipale tant sur la préservation du patrimoine et du foncier de la ville que sur sa volonté d'en acquérir lorsque cela s'impose pour l'avenir de Cassis (on peut citer l'exemple du foncier correspondant à la propriété de la Rostagne, vendue et non préemptée par la ville, et qui fait l'objet d'un projet de promotion immobilière malgré sa situation stratégique, en centre ville de Cassis à proximité du Casino Barrière).
Ainsi, à défaut de profiter d'une remise à plat du partage des compétences entre la ville de Cassis et la Métropole imposée par la Loi 3DS, pour reprendre la gestion de tous nos parkings (comme le fait la ville de Marseille qui négocie pour récupérer ses parkings de surfaces ou la ville d'Aix pour tout récupérer), Madame le Maire et sa majorité ont fait le choix non seulement de renoncer aux recettes des parkings mais d'offrir de fait sur un plateau le foncier correspondant à la Métropole.
Ce fut l'objet de la délibération n°5 du dernier Conseil municipal qui a été adoptée par la majorité en place et à laquelle les membres de l'opposition se sont unanimement opposée.
Certes, le droit dérogatoire propre à la Métropole et la loi 3DS relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration imposent ce transfert de foncier dans le cadre d'un transfert de compétence, mais d'autres choix étaient possibles et le renoncement de Madame le Maire, par ailleurs Vice-présidente de la dite Métropole, est une erreur historique et coupable.
En refusant de récupérer cette compétence malgré nos demandes réitérées et en cédant ce foncier stratégique pour 0€, elle obère pour le futur notre capacité à gérer en propre nos parkings, tous nos parkings, source de recettes (perdues définitivement pour nous mais gagnées pour la Métropole).
C’est donc nous interdire d’en avoir la maîtrise tarifaire pour le futur et d'avoir une politique communale raisonnée de régulation du trafic automobile couplée à une vraie politique de transports en commun.
Le pire étant qu'au terme des délégations de gestion, la Métropole aura beau jeu de valoriser ce foncier cassidain. Car si la Loi a posé un verrou sur la destination du foncier qui doit correspondre à la compétence déléguée en l'occurrence celle des aires de stationnement et parking, ce pseudo verrou pourrait à l'avenir être contourné en associant la compétence parking du foncier concerné à un autre projet (centre commercial + parking par exemple...).
D'aucuns, lors de ce Conseil nous ont fait le reproche de ne pas jouer le jeu de la coopération métropolitaine et de ne pas accepter les contraintes que le fonctionnement de la Métropole exige en contrepartie des apports qu'elle procure.
Nous contestons cette affirmation. Nous intégrons parfaitement les règles que notre participation à la Métropole nous impose mais la coopération ne doit en aucune façon s'entendre comme un abandon pur et simple de toute compétence et surtout pas à un appauvrissement du patrimoine communal. Où est le respect de la volonté des habitants de Cassis ? Savent-ils au moins ce qui se passe ?
Clairement oui, Madame le Maire a choisi de coiffer sa casquette de Vice présidente de la Métropole pour défendre les intérêts d'une Métropole qui s'endette chaque jour un peu plus (plus un milliard en 2 ans) et qui valorise ainsi son patrimoine à moindre frais sur le dos des communes.

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